La nutrition en oncologie
L’alimentation est un soutien important face à un processus oncologique, car elle peut contribuer à réduire les effets secondaires du traitement et à améliorer l’immunité. Il est prouvé qu’une bonne alimentation est synonyme d’une meilleure qualité de vie face aux traitements de radiothérapie et de chimiothérapie.
Des conseils personnalisés sont essentiels pour éviter la malnutrition, améliorer la récupération et les effets secondaires tels que nausées, vomissements, mauvais goût dans la bouche et altération de l’odorat, entre autres. Des études montrent que 90 % des facteurs causals du cancer proviennent de facteurs environnementaux et alimentaires : alimentation, sédentarité, tabac, pollution de l’environnement, toxines alimentaires telles que produits phytopharmaceutiques et additifs, obésité, stress émotionnel et mental… et un 5 -10 % aux facteurs héréditaires. Nous disposons donc d’une grande marge de manœuvre pour réduire ces facteurs. • Une première ligne est de consommer des aliments biologiques, puisqu’ils sont exempts d’agents phytosanitaires, de nitrates, de glyphosate et autres toxiques pour notre organisme. • Une deuxième ligne est de réduire au maximum les sucres, les sucreries et les céréales raffinées comme le blé, le riz, les pâtes, le pain… En les remplaçant par des aliments à faible charge glycémique comme les céréales complètes (quinoa, fajol, seigle, avoine). ) mais il est quand même important de ne pas en faire la base de l’alimentation et si le faire de légumes surtout de feuilles vertes et de graisses saines, en alcalinisant et en mesurant l’échelle de PH, en essayant que ce ne soit pas acidifiant. Eh bien, il a été démontré qu’une alimentation riche en sucre prédispose au cancer et favorise également son développement, puisque l’hyperglycémie active les oncogènes, diminue la vitalité cellulaire, augmente le vieillissement prématuré et augmente le stress en diminuant les neurotransmetteurs du bien-être, favorise la création de nouvelles cellules tumorales, inflammation et donc douleur. Les légumes à feuilles vertes sont d’une grande importance pour leur apport en fibres, chlorophylle, folates qui régénèrent, apportent de la vitalité cellulaire et nettoient les toxines des intestins. Également des graisses végétales comme l’huile d’olive extra vierge, l’huile de coco, l’avocat, les noix, les graines de chanvre, les graines de citrouille et le chia. Pour éviter la malnutrition, nous avons aussi besoin de protéines et dans ce cas, il est conseillé de le faire avec du quinoa, des légumineuses, du poisson blanc, des petits poissons bleus, des œufs et du poulet bio. Sans oublier le grand besoin en vitamines et minéraux que nous procurent les agrumes, les noix crues, les graines de chanvre, les graines de citrouille, le sésame, les bouillons naturels et les algues. • Une troisième ligne est de maintenir l’immunité, sachant que celle-ci dépend de la santé intestinale et est compromise par les graisses, les sucres, les saucisses, les produits laitiers, l’alcool et, selon les cas, le gluten. Il est important d’ajouter un supplément de flore intestinale pour éviter les problèmes d’absorption des nutriments et les douleurs abdominales. Nous pouvons nous aider des champignons médicinaux (Xiitake, Maitake, Reishi), car ils réduisent les effets secondaires et améliorent l’immunité et la nutrition. • Un quatrième axe est l’hydratation, très importante, puisque le goût peut être altéré en favorisant la déshydratation. Dans ces cas-là, essayez les infusions froides, les eaux aromatisées au zeste de citron et à la menthe ou au gingembre. Ajoutez même du miel brut ou du sucre de coco qui ont un faible indice glycémique. Face à certains effets secondaires comme le goût métallique en bouche, il est intéressant de réduire la viande rouge, les saucisses et les légumineuses en raison de leur teneur en fer qui en rehausse le goût. Il serait important d’évaluer la supplémentation en Zinc.
En cas de sensation de sécheresse dans la bouche ou même de plaies, le jus d’aloe vera peut être d’une grande aide ainsi qu’un complément d’oméga 3. Ainsi, la preuve qu’une bonne nutrition avant le traitement du cancer entraîne une augmentation significative de l’efficacité, une meilleure récupération et une meilleure qualité de vie nous confirme comme une bonne raison d’intégrer notre nutrition comme traitement.
Il faut toujours rappeler l’importance d’individualiser le traitement nutritionnel avec un professionnel spécialisé.
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